Que faire aujourd’hui de l’injonction de virilité ? Comment être homme, danseur, dans un monde où les questions de genre sont plus affûtées que jamais ? De quels héritages faut-il se défaire ? Débandade pose un regard féminin – celui de la chorégraphe Olivia Grandville, à la tête du CCN Mille Plateaux – sur sept jeunes danseurs venus d’horizons divers. Riches de leurs différences culturelles et chorégraphiques, ils jonglent entre prises de parole, chants, confessions vidéo et jeux potaches, sur des tubes musicaux (de Gainsbourg à Missy Elliot) lâchés par le DJ compositeur Jonathan Seilman. Le plateau de moquette rose au rideau de fond de scène bleu électrique devient le terrain de jeux d’une bande turbulente et irrévérencieuse dont l’énergie dézingue un à un les clichés et postures, jusqu’à une libératrice séance finale de voguing, cette danse-défilé émancipatrice.

La presse en parle :

"Nouvelle création de la chorégraphe Olivia Grandville incarnée par huit hommes, Débandade aborde les rapports de genres sous une forme plurielle d’une très stimulante tonicité, à la fois physique et spirituelle." 
Les Inrocks - Jérôme Provençal - 6 avril 2022

"Dans Débandade, la chorégraphe Olivia Grandville a voulu, elle, nuancer les discours féministes militants qui ont émergé après #MeToo. [...] Dans cette pièce qui aborde la virilité avec grâce et humour, les témoignages intimes des vingtenaires – où se déplient craintes, souvenirs d’enfance, réflexions sur le genre – se superposent sur une chorégraphie qui fait surgir des scènes clichés de la virilité : match de foot, salle de sport et défilé de mode. Avec légèreté, cette belle équipe fait part du point de vue d’une nouvelle génération qui remet en question les clichés masculins et s’en amuse, pour tenter de dessiner une nouvelle place dans la société."
Télérama - Bélinda Mathieu - 10 mars 2022

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- Rencontre à l'issue de la représentation