Enfant, la nuit, Kader Attou s’inventait des mondes imaginaires, et divaguait à partir des motifs de la tapisserie de sa chambre. Le chorégraphe hip-hop quinquagénaire ravive ses souvenirs lointains dans un bijou de pièce jeune public. Les superbes illustrations de Jessie Désolée, projetées dans l’espace, viennent peupler ce monde flottant de baleines géantes, chimères et animaux fantastiques, que les compositions lyriques signées Régis Baillet magnifient.
Fidèles au style acrobatique élastique du chorégraphe, quatre danseurs et danseuses sautent joyeusement dans ce Murmure des songes, à coups de mouvements moelleux, de portés espiègles et de duos burlesques. Dans ce décor de chambre constamment réinventé, les plus grands reconnaîtront ça et là des références à Chaplin ou à Georges Méliès, quand les petits s’émerveilleront 0d’une paire d’yeux noirs s’échappant d’un tableau ou d’une pluie d’étoiles comme tombées du ciel. Pourvu que jamais cette folle nuit ne s’achève.

Dans la presse :

"Ce Murmure des songes émerveille toute la salle alors qu’il s’agit de la première pièce de Kader écrite pour le jeune public. Un admirable et délicat pari intime sans fausse note qui fait rire les bambins et replonge les parents dans leurs souvenirs d’enfance."
Danser Canal Historique

"Pour cette pièce poétiquement intitulée, le chorégraphe hip-hop Kader Attou plonge dans ses souvenirs d’enfance pour faire ressurgir le gamin qu’il a été, celui qui attrapait des papillons pour récolter la poudre sur leurs ailes et en couvrir celles en carton qu’il s’était confectionnées. Une exploration étonnante de la part de cet artiste qui croit toujours en la force suggestive du hip-hop pour raconter les univers les plus délicats."
Télérama