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© Jean-Louis Fernandez

Théâtre

Demi-Veronique

Jeanne Candel - la Vie Brève

[...] Les trois démiurges de Demi-Véronique y voient en miroir le soupir cher à la composition musicale. Le fait est qu’ils en soupirent d’aise. C’est ainsi que les trois ménestrels combattent amoureusement la musique en la cajolant, en se foutant de sa gueule, en l’ignorant ou bien en en épousant les profondes inflexions. [...]
Médiapart - Jean-Pierre Thibaudat - 8 novembre 2018

 

Dans une pièce calcinée où le noir envahit tout, s’élève la cinquième symphonie de Gustav Mahler. Sur ce monde de ruines fumantes, Jeanne Candel, Caroline Darchen et Lionel Dray épousent la puissance de la musique, la combattent, ou la déjouent. Passé le prologue, ils ne piperont plus mot, choisissant des dialogues chantés, des cris et des danses au milieu de tout un tas d’objets hétéroclites. Cette Demi-Véronique, avec son titre inspiré d’une figure de tauromachie de suspension, offre une collection de bruissements, de craquements où surgit parfois l’improbable : une hache qui fracasse le mur, une fée recyclée en sorcière, des sacs à fumée, un poisson sauteur, des biscottes. Peut-on décrire ce qui se joue là au plateau ? Non. Ce ballet théâtral à nul autre pareil s’inscrit dans cette « oscillation entre une humanité sans limite et quelque chose que l’on pourrait classer du côté de la parodie, de l’ironie », selon les mots qu’utilise Jeanne Candel pour décrire la singularité de cette symphonie mahlérienne.

Dans la presse :
 

Demi-Véronique : les paroles, c'est la musique
[...]
Ainsi, tout se dit et sans un mot. Avec les paroles de l'âme et celles, sublimes, de la
Vè Symphonie de Malher.
La Dépêche - Nicole Clodi – 16 février 2018

 

Demi-Véronique, lambeaux de Mahler

Créé par le collectif la Vie brève et incarné sans aucun texte par Jeanne Candel, Caroline Darchen et Lionel Dray, ce touchant ballet théâtral est une odyssée sensorielle bercée par la Ve Symphonie.

 

Libération - Anne Diatkine — 8 novembre 2018


mentions

Production la vie brève. La vie brève est conventionnée par la DRAC Île-de-France et bénéficie du soutien de la DGCA du ministère de la Culture. Soutiens Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre du programme New Settings, Région Île-de-France, ADAMI et SPEDIDAM. Coproduction La Comédie de Valence - Centre dramatique national Drôme-Ardèche, Le Théâtre Garonne - Scène européenne à Toulouse, Le Théâtre de Lorient - Centre dramatique national de Bretagne, La Fondation Royaumont, Le Théâtre de Nîmes - Scène conventionnée d’intérêt national « Art et création - Danse contemporaine ». Le spectacle a été accueilli en résidence de création à l’École des beaux-arts de Lorient et au Théâtre du Soleil. Nous remercions chaleureusement Clément Mao-Takacs, Loïc Nebreda, Amélie Billault, Clara Favriou-Delaunay pour leur implication dans le projet à ses débuts, Roland Decaudin et l’équipe de l’École des beaux-arts de Lorient, Étienne Lemasson, Charles-Henri Bradier, Astrid Renoux, David Buizard, Pascal Gallepe et l’équipe du Théâtre du Soleil pour leur accueil en résidence, Patrice Riera, Roland Zimmermann, Florent Favier, Clément Vernerey pour leur aide à la construction du décor. Jeanne Candel est membre du Collectif artistique de La Comédie de Valence - CDN Drôme-Ardèche et artiste associée au Théâtre de Lorient - Centre dramatique national de Bretagne.

La vie brève est une compagnie associée au Théâtre Garonne - Scène européenne à Toulouse. La vie brève est accueillie en résidence par la Mairie de Paris au Jardin d’agronomie tropicale à partir de 2018.