close
background
© Patrick Fabre

Théâtre

Jeune Public

Gretel et Hansel

Marie-Pierre Bésanger - Le Bottom Théâtre

La très prolixe auteure québécoise Suzanne Lebeau a toujours eu le chic pour revisiter les contes anciens dans des pièces au plus proche des enfants et des considérations contemporaines.
Ici, Hansel et Gretel des frères Grimm. Gretel et Hansel, plutôt, et cela a son importance.
 

Si elle inverse l’ordre des prénoms, c’est pour mieux se concentrer sur la grande soeur, Gretel, qui doit supporter son petit frère toujours pendu à ses basques. On connaît, dans le vieux conte, le sort cruel de ces deux bambins, perdus dans la forêt par des parents qui n’arrivent plus à les nourrir. Dans cette version, l’amour-haine fraternel sert de matrice à la pièce, pour comprendre ce bouleversement que constitue l’arrivée du deuxième enfant dans une famille. Les deux comédiens du Bottom Théâtre, que l’on a vus l’an dernier dans Berlin Sequenz, avancent dans la forêt, soudés, chamailleurs, agacés ou peureux, au diapason d’une langue riche et poétique. En attendant le happy end, on s’émeut à revivre cet amour-vache fait d’entraide et de disputes. Un apprentissage de la fraternité avec un grand F.



Dans la presse :

La relation entre Gretel, la grande soeur responsable et Hansel, le cadet « accroché à ses basques » y est développée avec justesse et intelligence. Les deux enfants abandonnés dans la forêt vont devoir compter l’un sur l’autre. Le public a apprécié le jeu convainquant des deux jeunes acteurs : Coralie Leblan et Marin Moreau et la scénographie de Joël Thépault.

L’Echo de la Corrèze - 20 juillet 2018


mentions

Production Le Bottom Théâtre en partenariat avec le Festival de la Luzège