
Arts de la piste
Là
Baro D'evel
Rien ne se fixe, rien ne s’installe, tout dévale avec audace, humour et poésie.
Baro d’evel est de retour, réjouissant duo circassien composé de Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias, qui trempe son art dans une sauce surréaliste, poétique et animale qui laisse toujours béat. Là et Falaise (qui sera présenté à Brive cette saison), constituent les deux facettes d’un même diptyque. Deux spectacles pour humains et animaux, donnés dans une sobriété de noir et de blanc. Au commencement de Là, tout est blancheur. Un homme, une femme et un corbeau esquissent un geste, brut, nu, qui circule entre les corps et la voix, entre chute et élan. Sur le plateau blanc, petit à petit, les gestes s’inscrivent et font trace. Volatile symbole de toutes les croyances et de tous les présages, l’oiseau Gus est la tâche noire et blanche qui accompagne avec malice le couple dansant au bord du déséquilibre. Dans ce numéro, rien ne se fixe, rien ne s’installe, tout dévale avec audace, humour et poésie. Petit à petit le noir grignote le blanc, comme s’ils voulaient déjà nous emporter vers la Falaise, où tout commencera dans le noir de la paroi…
Dans la presse :
« l’éclat en noir et blanc de Baro d’evel
Là n’est pas un spectacle de cirque. C’est un spectacle imaginatif et total, fait de mille matières : mimi, danse, théâtre, acrobatie, chant, arts plastiques…et surtout de poésie. » DIARIO DE SEVILLA – 15 février 2020 – Rosalia Gomez.
« Là est une œuvre surprenante qui montre que les frontières du cirque sont encore à découvrir, ou mieux encore, ne se découvrent jamais. » ABC DE SEVILLA – 15 février 2020 – Marta Carrasco
« La lumière, le son et le déséquilibre trouvent toujours leu place dans cette polyphonie qui façonne une narration virtuose et onirique, déploie des trésors d’ingéniosité matérielle, des ressources physiques proches du sublime » SCENEWEB – 24 janvier 2019 – Géraldine Pigault