close
background
© Thomas Métais

Apéro-Conversation

Vivre autrement ou Comment agir avec la nature ?

Tribune #8 avec Catherine Larrère

« Si l’Anthropocène nous attire sur la globalité de la terre, cela ne doit pas nous faire oublier que le global n’existe que dans sa relation avec le local, lieu de l’action. »
Catherine Larrère, Penser l’Anthropocène, Les Presses de Sciences Po - 2018

 

Pensée en regard d’une table-ronde organisée avec des acteurs du territoire qui vivent et pensent autrement, cette rencontre avec Catherine Larrère vient clore ce cycle de tribunes consacrées à l’anthropocène. Les ruptures nature/culture, sauvage/domestique, sont-elles encore pertinentes ? Que pourrait signifier préserver les écosystèmes ou protéger la nature si cette opposition n’a plus lieu d’être ? Quels autres rapports à l’environnement, aux vivants – humains, non-humains, végétaux – cela suppose-t-il d’inventer ? Quelles conséquences pratiques en termes de critique sociale et de justice environnementale ? L’enjeu de la transformation ne nous inviterait-il donc pas à rompre plus
globalement avec la domination de la nature ?


Philosophe et professeure émérite, Catherine Larrère est spécialiste de la pensée de Montesquieu, mais aussi de l’éthique de l’environnement et de la philosophie environnementale. Ancienne élève de l’École Normale supérieure, agrégée de philosophie et Docteur ès-lettres et sciences humaines, elle est, entre autres, l’auteure de Nature vive (2000), L’Écologie est politique, (2013), avec Raphaël Larrère, Penser et agir avec la nature : une enquête philosophique (2015), Les Inégalités environnementales (2017) et avec Rémi Beau, Penser l’anthropocène (2018).