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© Christophe Raynaud de Lage

Théâtre

Jeune Public

Le Soldat et la Ballerine

de Roland Schimmelpfennig - Robert Sandoz

Un soldat de plomb unijambiste et une ballerine de papier tombent amoureux. Le conte d’Andersen revisité par Robert Sandoz.


Devant un rideau de théâtre, les comédiens Lucie Rausis, silhouette gracile et regard enfantin, et Adrien Gygax, barbu et ténébreux, commencent le conte par la fin. Ils reviennent d’un long voyage, sales, fourbus. Mais grandis. Robert Sandoz opte pour une version inédite du conte d’Andersen, signée du dramaturge allemand Roland Schimmelpfennig. L’histoire de deux jouets, une ballerine, un soldat de plomb, délaissés, abîmés, qui ont le coup de foudre l’un pour l’autre. Une bourrasque bouscule cette histoire naissante : la danseuse de papier s’envole dans le ciel, le soldat de plomb unijambiste reste collé au pavé. Commence alors un long voyage périlleux, qui évoque tout autant la douleur de l’errance et de l’exil et la dureté de l’indifférence que le pouvoir miraculeux de l’amour.

Dans la presse : 
      

"Ce qui est merveilleux c’est que les artistes s’adressent à tous les âges. S’ils veillent au merveilleux des images, superbes ici et là, à la clarté des récits, il s’agit de « grand » théâtre. Haute qualité des conceptions, du jeu, du sens. Andersen, on le sait, est un esprit sombre et le soldat comme son amie danseuse, échappent à bien des catastrophes. Le sort s’acharne. Mais ils ne finiront pas au feu... La grâce, la malice, des personnages, la sincérité des comédiens, l’intelligence du texte traduit et mis en scène avec grande finesse par Robert Sandoz, tout fait de ce moment une parenthèse enchantée. Qui ravit et pousse à réfléchir à l’altérité..."
Le Journal d'Armelle Héliot - Armelle Héliot - 24 juillet 2022

" Le célèbre auteur allemand Roland Schimmelpfennig transforme un conte d’Andersen en un double récit initiatique irrigué de son écriture cruellement drôle. Un spectacle jeune public qui aura du mordant."

La Terrasse - Eric Demey - 26 juin 2022


"Robert Sandoz se place dans un registre classique et efficace. La mise en scène ne cherche pas l’avant-garde, elle cherche le conte et le merveilleux. Il y a des « vieux trucs » qui marchent tellement bien. Des ombres chinoises et des chutes sans chutes. C’est absolument délicieux ! "
Toutelaculture.com - Amélie Blaustein Niddam - 24 juilet 2022




  LE +          

Rencontre à l'issue de la représentation


mentions

Production L’outil de la ressemblance. Coproductions Théâtre du Jura, Théâtre Am Stram Gram - Genève.